Allez, pour commencer la semaine, un article de LCI qui m'a bien plu car il me permettra surement à terme d'extérioriser mes frustrations
Voici donc l'article en question dans son intégralité
La justice ne considère pas un accès de violence au travail comme une faute s’il s'agit d'une réaction à une agression même non physique.
"Il ne faut pas frapper son camarade, quelles que soient les circonstances." Voici un commandement à intégrer dès la cour de récréation. En juin dernier, la Cour de cassation a jugé que dans le monde du travail, un employé auteur de coups sur un collègue pouvait être licencié pour "faute grave" sans s'arrêter aux circonstances particulières. Cette semaine, dans un nouvel arrêt, elle tempère quelque peu l’injonction à propos de l’affaire suivante.
Dans une salle de réunion, les choses s’enveniment : une dispute éclate et un salarié finit par taper violemment du poing sur la table. Les autres employés présents sursautent au point qu’une femme, se trouvant à proximité, lui porte un coup sur la tête. L'entreprise licencie alors cette femme pour faute grave, sans préavis ni indemnités, en lui reprochant d'avoir participé à une scène violente bouleversant ses collègues.
Pas de faute grave justifiant un licenciement
Les juges de la Cour de cassation estiment qu’il n’y a pas de motif pour une telle sanction : "Toute idée de licenciement doit être écartée lorsqu'il s'agit d'une violence commise en réaction à une autre, dans un contexte professionnel de tension psychologique et de fréquentes altercations". En l’occurrence, si vous subissez une forte pression, un moment d’égarement violent ne vous condamnera pas à un licenciement. "Il n'y a pas de faute grave justifiant un licenciement sans préavis et il n'y a même pas non plus de cause réelle et sérieuse de licenciement avec préavis", précisent les juges.
Donc en résumé, si c'est justifié, la violence (même physique) ne sera plus une faute grave !!
C'est donc le moment de demander à vos CE de créer des ring afin d'entrer dans l'octogone et de se fritter comme il faut
Source : https://www.lci.fr/vie-pro/responsabilite-droits-la-violence-au-travail-admise-sous-condition-justice-2201727.html